Introduction :
L’étude des politiques publiques s’est emparée de traiter la mise en œuvre de l’action publique (implementation en anglais) au point d’en faire son point d’attention prioritaire.
D’après le dictionnaire des politiques publiques : « la mise en œuvre d’une politique publique constitue le processus d’application des décisions. Parler de mise en œuvre permet de caractériser un moment de l’action publique où la décision se confronte à la réalité à travers l’exécution des actes gouvernementaux ».
Pour d’autres penseurs1, la mise en œuvre désigne « la phase d’une politique publique pendant laquelle des actes et des effets sont générés à partir d’un cadre normatif d’intentions, de textes ou de discours » C’est quelque chose liée à des problèmes concrets rencontrés par les états.
Mais un certain nombre de responsables ne cachent pas leurs préoccupations sur la mise en œuvre des politiques publiques. Car tant de décisions gouvernementales échouaient et les décideurs gouvernementaux se trouvaient souvent désemparés puisqu’ ils n’étaient pas les metteurs en œuvre et surtout il se rendait compte qu’il n’avait pas d’emprise sur eux ou sur d’autres acteurs de l’action publique.
Comment et pourquoi sur le terrain l’impact réel n’est pas celui escompté par les décideurs ?
Pour répondre à cette problématique, on suit le plan suivant :
1) L’approche « top down » :
A) Un raisonnement dichotomie et linéaire.
B) La maîtrise de l’action.
2) Des raisonnements alternatifs.
3) Cadre analytique de la mise en œuvre d’une politique publique :
A) Théorie du processus de changement.
B) Le système d’action.
4) l’impact de la mise en œuvre sur le contenu :
A) les bureaucraties publiques.
B) les modes d’intervention.

1) L’approche « top down » :
En temps ordinaire, la mise en œuvre reste un art mineur puisque l’exécution à la périphérie (le bas) des décisions prises au centre (le haut) suit un raisonnement linéaire et dichotomie (A), d’où la nécessité de