La mobilité sociale: ascenceur en panne?
En France, les individus sont regroupés au sein de catégories et de groupes socioprofessionnels présentant chacun une certaine homogénéité sociale. Ce regroupement constitue les Professions et Catégories Socioprofessionnelles (PCS). Nous pouvons donc distinguer plusieurs positions sociales. Ainsi, lorsque l’un individu occupe une position sociale différente de celle de ses parents, nous disons qu’il y a mobilité sociale. Cette mobilité se caractérise par un changement de position sociale au cours de la vie active d’un individu (mobilité intragénérationnelle) ou par un changement de position sociale entre générations (mobilité intergénérationnelle). Ces dernières années, nous avons trouvons habituel qu’un individu ait une position sociale plus élevée que celle de ses parents, soit le fait qu’il y ait une ascension sociale. Or, en 1995, le candidat aux présidentielles Jacques Chirac fait référence à la panne de l’ascension sociale. Ainsi, nous pouvons nous demander dans quelles mesures, la société française favorise-t-elle la mobilité sociale. Nous montrerons d’abord dans une première partie, comment la société française favorise la mobilité sociale vers une ascension sociale. Puis, dans une seconde, nous présenterons les limites que rencontre cette ascension. La mobilité sociale, favorisé par la société française: La République Française en faveur de la méritocratie : L’égalité, un des trois piliers de la République Française, un principe démocratique et une norme politique L’égalité des chances par la scolarisation gratuite et obligatoire jusqu'à 16ans (Lois Ferry, Réforme Berthoin) permet aux jeunes de gravir les échelons sociaux La discrimination positive L’égalité des droits (Article 1 des droits de l’Homme et du Citoyen) La tertiarisation de la société française: Evolution de la structure économique Mobilité