LA MONARCHIE D'ANCIEN REGIME ETAIT-ELLE ABSOLUE ?
Cependant, dans la très large période que couvre l'appellation « Ancien Régime », les deux siècles qui séparent Henri IV et Louis XVI, la royauté a fait appel à diverses institutions, qui viennent se confronter au caractère même de l'absolutisme – la réunion de tous pouvoirs dans les mains d'un seul.
C'est dans cette période que l'on voit apparaître les prémices de l'administration, de nos institutions contemporaines. En effet, si la Révolution a ensuite refondu toutes les règles, ce sont les Parlementaires qui en sont à l'origine.
Ainsi, le caractère absolu de la monarchie absolu peut être remis en question, tout comme l'efficience de ces premières institutions. On se demande alors qu'elle fut la place des Institutions dans l'Ancien Régime.
Pour répondre à cela, nous étudierons dans une première partie l'affirmation de l'absolutisme, puis nous évoquerons dans une seconde la fin de l'absolutisme causé par ces institutions qu'elle avait elle-même créée.
I. L' Affirmation de l'absolutisme A) La libération progressive du roi
1- Le roi s'affranchit des entraves terrestres -Grands Seigneurs et pape -Penseurs contemporains
2-Le roi crée un royaume stable -Ordres distincts
La très grande liberté du roi lui permet de parfaitement encadrer ses sujets dans un cadre immuable, en les encadrant dans des règles juridiques. Le carcan des privilège en est une principale. Profondément imprégné du christianisme, le peuple est depuis le Moyen-Age bercé d'une idée de solidarité ou chaque ordre est nécessaire à l'autre dans une réponse aux besoins mutuels, où Dieu décide de la place de chacun. Cependant on remarque que le corps social à plusieurs membres est très inégalitaire, et s'est même institutionnalisé de la sorte. Il n'y a pas d'égalité juridique, de droit commun. C'est private leges. Clergé