La mondialisation
En effet, la mondialisation tire parti des différences et des inégalités qui caractérisent le monde : des différences de potentiel ou d’aptitudes, des inégalités socio-économiques. Il en résulte plusieurs sortes de flux (marchandises, capitaux, services, personnes) le plus souvent impulsés par les acteurs les plus importants à savoir les Firmes multinationales (FMN)ou Firmes Transnationales (FTN) des principales puissances économiques. La mondialisation est donc un ensemble de relations qui mettent en contact les différents ensembles géographiques du monde. Plus récemment les progrès des moyens de communication (nouvelles technologies associant électronique et informatique) ont accéléré le processus, les flux « invisibles » ont « explosé ». Le monde semble être devenu « le village global » (réseau Internet ).
A ce stade, il nous semble opportun de nous interroger sur les répercussions géographiques de la mondialisation à savoir : est-ce que le monde entier est vraiment touché par ce processus ? est-ce qu’il n’y a pas des pôles majeurs et donc différents degrés d’intégration ? n’y a-t-il pas un ensemble de relations d’interdépendances ? le développement de certaines parties du monde peut-il aboutir à des impasses écologiques à l’échelle mondiale ?
Comme conséquence de notre questionnement, nous souhaitons traiter d’abord les principaux flux , les acteurs et les quelques facteurs d’explication qui leur sont propres notamment ceux qui ont engendré une sorte d’intensification des échanges ou des flux. Par la suite, nous serons amenés à voir quelles sont les aires de puissance, les centres d’impulsion de la mondialisation. Et enfin, nous verrons quelles sont les périphéries plus ou moins intégrées à l’espace mondialisé (en