La mort abolie-t-elle le sens de l'existence ?
Problématique :
La mort fragilise, hante l'existence, ce qui entraine que tout projet dans l'existence peut se heurter à l'obstacle de la mort et à partir de là, on a l'impression que notre vie ne sert à rien, que quelque soit les efforts qu'on fait on a l'impression que c'est inutile. Mais cependant la mort vient abolir la vie physique, mais le sens ne se confond pas avec la vie. Si ma vie a eu un sens, la mort pourra la révéler d'autant mieux. Ce que j'ai fait, je l'ai fait. J'ai donc été utile.
I. (1er paragraphe) Vivre c'est toujours confronter la mort qui peut survenir à chaque moment et apparait comme ennemie de la vie, elle est toujours victorieuse. La vie parait inachevée dans la mesure où la mort vient nous apprendre. A cause de celà, l'Homme a l'impression qu'il n'a pas achevé ce qu'il voulait faire.
(2ème paragraphe) A partir de là, tous les efforts que l'Homme a fait pour réussir sa vie peuvent apparaitre comme inutile. La vie semble être inutile. La mort est la grande égalisatrice, qui se fait dans la poussière. Le sort de l'insensé est le même que celui du sage. On est donc au même niveau que les animaux.
(3ème paragraphe) Si tout s'achève dans la mort, on ne peut pas avoir de but dans la mesure où la mort n'est pas une réalisation de soi. Vouloir mourir ce n'est pas vouloir se réaliser, c'est avoir une attitude desespérée. Ainsi la mort n'est jamais ce qui donne son sens à la vie, c'est au contraire ce qui lui ôte, par principe, toutes satisfactions. On a l'impression qu'il n'y a jamais eu aucun sens, qu'elle peut-être le sens d'une vie limitée ou emaillée de douleur. La pensée de la mort peut nous faire concevoir la vie comme une perte d'énergie. Cette