La mort de lalie
Note:
Observations:
De nombreux auteurs ont dépeint la violence dans leurs œuvres, car celle-ci fait partie de la vie quotidienne. Zola (1840-1902), en auteur naturaliste, été donc obligé de nous en dresser le tableau dans L'Assommoir (1887). Mais comment s'y prend-il pour la dénoncer? Le passage de la mort de Lalie sera alors étudié; situé dans le chapitre XII (pages 463-464, de «Et elle se tut, tremblante » à « ...la couenne trop brûlée pour pleurer, », cette action à lieu durant de la décrépitude de Gervaise. Lors de ce passage, il sera démontrer que Zola s'emploie à dénoncer la violence et les effets de l'alcoolisme en dramatisant la scène, mais aussi en mettant en place un face à face déséquilibré.
Tout d'abord, Zola cherche à dramatiser la scène dans le but d'émouvoir son lecteur.
Les groupes nominaux désignant Lalie [« l 'enfant » (l.13), « notre petite mère » (l.37)] mais aussi les adjectifs qualificatifs [« tremblante » (l.1), « suppliante » (l13), « si jeune » (l.23)] montrent la faiblesse et l'innocence de Lalie. Elle n'est qu'une enfant. Sa mort n'en est alors que plus émouvante et douloureuse pour le lecteur, qui prend pitié de ce personnage attachant.
Zola dramatise aussi la scène grâce à l'utilisation du discours direct et du discourt indirect libre. En effet, le lecteur s'immerge alors totalement dans la scène. De ce fait, il ressent mieux les sentiments et impressions de personnages. La colère du père s'exprime au début par de nombreuses phrases exclamatives et interrogatives, mais aussi par des injonctions, dont Zola nous dit qu'il les exprime « en grognant » (l.7) et en gueulant (« gueula-t-il plus fort » 1.16) : « Ah! Nom de Dieu, c'est trop fort! Nous allons rire! » (l.8/9), « Allons, houp! décanillons » (l.11), « Veux-tu sauter, bougre de rosse! » (l. 17), « Qu'est ce qu'elle chantait là, cette morveuse? » (l. 21) .La faiblesse de Lalie s'exprime elle grâce à de nombreuse phrases finissant par des points de suspensions,