La mort, une fin ou un passage
La définition usuelle de la Mort dans la langue française est la cessation définitive de la vie, c’est le décès (pour un être humain); et mourir est, être sur le point de disparaître, de sortir de l’existence, de passer de la vie physique à…..sûrement autre chose
La Mort, est-elle la fin de la Vie comme la naissance en serait le commencement, ou, est-elle un « landmark[1] » de la Vie ?
Tout d’abord, quand pouvons-nous affirmer que l’être vivant est mort ?
Il n’y a qu’à du point de vue objectif, définir la Mort, par la mort biologique par exemple !!!
La mort biologique[2] arrive , après la mort physiologique dite mort cadavérique bien après la mort dite administrative (circulaire Jeanneney[i]), quand les chairs se détachent des os, mais toutes les fonctions ne sont pas encore abolies, la barbe et les ongles peuvent encore continuer à pousser[3]. La Mort n'existe donc pas dans le sens où, en un instant on serait passé de vivant à mort. C'est "le processus du mourir", qui existe, un long et lent processus avec des étapes qui font que l'on est de plus en plus mort.
D’ailleurs, lors des entretiens de Bichat, c’est la Vie qui a été définie comme "l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort"[4], et non pas le contraire.
Au-delà du système vivant, finalisé (se nourrir, se reproduire,….), que peut-on définir qui échapperait à la mort. à chaque étape évoquée ci-dessus des fonctions résistent à la mort et continuent de participer à la Vie[5].
Dans notre démarche, nous intégrons la Mort à notre réflexion de Vie d’initié, en toute expression de notre liberté. Pour anticiper l’abolition de notre « projet », nous invoquons la « Mort-sanction » lors de nos engagements. Ne s’agit-il pas là de bien autre chose que l’arrêt de notre système vivant, de cette autre chose qui concerne notre existence, de notre existence elle-même. Une existence qui nous serait retirée, avec