la mort n'oublie personne
Arrivé à sa destination, Jean Ricouart fait la connaissance d’un homme aux alentours de la soixantaine et subit les regards méfiants de sa femme. Celle-ci les quitte et l’homme commence à lui raconter qu’à 17 ans, entré dans la résistance clandestine, il participe à diverses opérations, jusqu’au jour où il se fait arrêter. Torturé et déporté en Allemagne, il survit à l’épreuve et rentre en France en 1946. À peine revenu, il est accusé de meurtre pendant la guerre, et condamné à sept ans de prison par un juge qui officiait déjà sous Pétain