La musique : le rythme
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Théorie et codification
Lorsque les durées qui composent un rythme sont sans aucun rapport entre elles, on dit qu'on a affaire à un rythme libre. Si au contraire, ces durées sont liées par un rapport de proportion permettant de quantifier les valeurs musicales — par exemple, une durée vaut le triple d'une autre, ou encore, la moitié d'une troisième, etc. — on dit qu'on a affaire à un rythme à durées proportionnelles.
Certains théoriciens parlent dans ce cas de rythmique. La rythmique permet de définir les formes et les formules servant à codifier le rythme musical. La rythmique de la musique occidentale s'appuie sur la traditionnelle représentation des figures de notes et de silences.
Pendant une longue période, la musique occidentale chantée a utilisé un rythme libre calqué le plus souvent sur le rythme du texte chanté, et dont le chant grégorien est l'exemple type. Un tel rythme présente l'avantage de n'avoir besoin d'aucun procédé particulier de notation.
A partir du xiie siècle se développe la polyphonie, technique musicale propre à la musique occidentale consistant à utiliser simultanément des sons de hauteurs différentes. Le rythme musical a alors nécessité une représentation graphique précise des différentes durées. C'est ainsi que le rythme musical est devenu « rythme à durées proportionnelles », puis, plus précisément, « rythme métrique », c'est-à-dire, « rythme mesuré ».
Lorsque l'on parle d'un rythme, il s'agit d'une brève cellule