La musique nazie
La musique fut particulièrement celle de Wagner, qui représentait deux aspects essentiels de l’idéologie allemande, le nationalisme et l’antisémitisme, car apprécié du Führer ainsi que Bruckner.
La musique est utilisée comme une arme de propagande, une arme de prise de pouvoir.
Selon l'idéologie nazie, le peuple allemand était le « premier peuple musicien de la terre » et Wagner son héros et Bruckner son prophète. Pour ancrer leur théorie les nazis ont réécrits l’histoire et détournés la pensée musicale des compositeurs du passé. Il faut réécrire l’histoire de la musique allemande et autrichienne pour « laver les souillures ». Bach est utilisé, ainsi que Bruckner et surtout Beethoven. Sa Neuvième Symphonie est l’œuvre de référence de l’Orchestre philharmonique de Berlin et de son directeur musical Wilhelm Furtwängler. Dès 1933, les programmes de musique classique à la radio sont contrôlés, les compositeurs « juifs » sont interdit et censuré (Meyerber, Mendelssohn, Mahler.).
"Entartete musik » musique « dégénérée » C’est ainsi que les Nazis, entre 1933 et 1945, appelaient toute musique qui ne correspondait pas aux normes de l’art officiel. « Musique qui a perdue les qualités habituelles de son genre, de sa race », loin de l’idéal aryen, de la race supérieure.
Ils appelaient donc « art dégénéré » la musique des années trente comme le jazz. Dès leur arrivée au pouvoir, les dirigeants nazis entreprennent une éradication de " l'art dégénéré