La métaphysique, freud

1356 mots 6 pages
Intro :

Il n’est pas facile de se connaitre soi-même, en effet la philosophie est un travail qui consiste à prendre conscience de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Philosopher, c’est prendre conscience de tout afin de se rendre maître de soi. Cependant le caractère privilégié de la conscience ne peut pas être retenu : elle ne nous donne pas un accès immédiat à nous-mêmes. N’étant plus qu’une qualité contingente du psychisme, l’effort de la conscience pour atteindre la vérité du sujet est vain. N’est-ce pas là une bonne raison d’admettre l’existence d’un inconscient psychique, d’une pensée inconsciente comme le propose Freud dans cette extrait de la Métapsychologie ? Freud cherche à démontrer que l’hypothèse qui sert de fondement à la psychanalyse, dont il est l’inventeur, est à la fois nécessaire et légitime. Sans elle, nous sommes en effet condamnés à laisser inexpliqués des faits et des phénomènes en nous, sur lesquels la conscience n’apporte aucune réponse. Ce texte se présente comme la réponse à une opposition générale à la psychanalyse et à son hypothèse. Après avoir formulé le contenu de cette opposition, Freud va répondre en deux temps : il montre d’abord que l’hypothèse est nécessaire et explique en quoi elle l’est ; puis il poursuit en montrant qu’elle est en plus légitime.

Développement :

L’extrait de la Métapsychologie s’ouvre donc sur la formulation par Freud des objections principales contre la psychanalyse. La contestation est apparemment générale sans être précise et désigne donc un grand nombre de personne puisque Freud utilise le pronom impersonnel « on » pour désigné les opposants à l’hypothèse. Freud ne prend pas la peine de préciser quels sont ses adversaires. En fait il s’agit surtout des savants de l’époque, psychologues et psychiatres, mais aussi de nombreux philosophes qui continuent à privilégier le rôle de la conscience. Freud se pose donc en homme solitaire devant faire face seul à une opposition à son hypothèse majeure, «

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