la nuit est belle
« comme je m'en voulais » (l. 11)
« ils regrettaient de ne pas être venus plus souvent » (l. 19)
« le coeur gros, sans oser lever la tête » (l. 25)
« Ç'a été le malheur de notre Alsace [...] vous ne savez ni parler ni écrire votre langue » (l. 29-33)
« Vos parents n'ont pas assez tenu à vous voir instruits [...] Moi-même n'ai-je rien à me reprocher ? [...] est-ce que je me gênais pour vous donner congé ? »
« il fallait voir comme chacun s'appliquait » (l. 50)
Patriotisme
les vieux étaient là pour « rendre leurs devoirs à la patrie qui s'en allait » (l. 21)
« quand un peuple tombe esclave, tant qu'il tient sa langue, c'est comme s'il tenait la clef de sa prison... » (l. 41-42) les exercices tout neufs « sur lesquels était écrit en belle ronde : France, Alsace, France, Alsace. Cela faisait comme des petits drapeaux qui flottaient tout autour de la classe... » (l. 48-49)
« Est-ce qu'on ne va pas les [pigeons] obliger à chanter en allemand, eux aussi ? » (l. 55)
« le vieux Hauser s'appliquait lui aussi » (l. 68)
« Alors, il se tourna vers le tableau, prit un morceau de craie, et, en appuyant de toutes ses forces, il écrivit aussi gros qu'il put : « Vive la France ! » » (l. 76-78)
Il faut aussi penser à des éléments formels qui pourront appuyer directement ou non le point de vue retenu : présence d'un champ lexical du patriotisme : « patrie », « peuple », « France, Alsace », « Vive la France ». répétition (martèlement) : « France, Alsace, France, Alsace ». (l. 47) injonction : « il fallait la garder entre nous et ne jamais l'oublier » (l. 39) présence de points d'exclamation pour signifier la situation fort émotive (l. 9-16, par exemple) et présence des points de suspension pour signifier le sous-entendu et l'interruption. la disparition progressive de la faculté de parler : le petit Frantz qui bredouille sa règle des