La pariter en politique
En 1944, pour la première fois dans l’histoire de la France, non seulement les femmes obtiennent le droit de vote, mais également 33 d’entre elles se font élire députées (représentant alors 5,6 % du total des élus à l’Assemblée nationale). Ce nombre chute dès 1958 – 1,7 % – et stagnera pendant 20 ans, jusqu’aux législatives de 1978 qui voient une résurgence des femmes à l’Assemblée – 4,7 %. Depuis la participation des femmes en politique en France est en augmentation constante. Lors des dernières élections législatives en 2007 parmi les 577 députés élus, 107 étaient des femmes, soit un taux de représentation féminine de 18,5 %, ce qui place la France au 65ème rang mondial des états paritaires*.
Si le concept de parité semble désormais passé dans les mœurs, jusqu’au début des années 2000, le débat est longtemps resté houleux. Les intervenants de tous bords se déchaînaient sur les plateaux télévisés ou dans les émissions de radio : pour ou contre la « discrimination positive » ? Pour ou contre l’ajout d’un amendement de la « parité » dans la constitution de la Ve République ?
La « discrimination positive » est un principe : il s’agit d’instituer des inégalités pour promouvoir l’égalité, en accordant à certains un traitement préférentiel.
En 2000, la France a voté la loi de la parité hommes-femmes en politique, qui réside sur le principe de « discrimination positive ». Autrement dit, les partis politiques doivent désormais respecter un quota de candidates féminines lors des élections municipales et législatives, faute de quoi ils sont contraints de payer une amende à l’État.
conclu : On voit que les débats concernant l’effectivité de l’accès des