La passion amoureuse dans phédre
Introduction
Phèdre publié le 1er janvier 1677 par Jean Racine est l'une des grandes œuvres théâtrales que la littérature française ait connue. La misère de l'homme non touché par la grâce divine y est développée par le tragédien. Influencé par le pessimiste janséniste, Racine crée des personnages dominés par la passion, et qui ne peuvent être sauvés ni par leur raison, ni par leur volonté.
Cette passion, étant à la fois un mouvement violent, voire impétueux de l'être vers ce qu'il désire et émotion puissante au-dessus de la raison, apparaît comme un sentiment extrême, incontrôlable dont l'origine est divine.
Elle trouble les personnages et les mène fatalement à la mort. En aucun cas elle n'est source de bonheur, pourtant recherché par l'être qu'elle tient. L'étude de ce thème nous impose le plan suivant: la passion, un ressort de la tragédie, Les contrainte de la passion.
I. La passion : un ressort de la tragédie
La passion de Phèdre
Comment est née cette passion fatale chez Phèdre? Sinon d'un coup de foudre. Phèdre aima son beau-fils à la première vue. En réalité cet amour est extraordinaire : Vénus, la déesse de l'amour, dans son entreprise de vengeance sur la famille de Phèdre, inspire cette dernière à aimer incestueusement le fils de Thésée, son mari. Cette passion remonte d'ailleurs à sa mère Pasiphaé qui aima, sous l'inspiration de Vénus, le Taureau et eut avec lui un enfant, le minotaure. La déesse qui s'est acharnée sur sa descendance poussa Thésée a abandonné Ariane, la sœur de Phèdre, qui l'avait aidé à sortir du Labyrinthe.
Voilà pourquoi Phèdre accuse consciemment Vénus dans le vers où elle clame : "C'est Vénus tout entière à sa proie attachée". Phèdre est donc victime d'un piège infernale, et pour cause la passion est exprimée le plus souvent par la métaphore du feu ou de la flamme dont le champ lexical parsème le texte.
Les conséquences de la passion
La passion aveugle Phèdre, et par