La place de la religion dans la société
L’instauration sous la IIIème république d’un enseignement primaire gratuit, obligatoire et laïque, est intimement liée au rapports entre la république et l’église catholique.
Mais ce projet scolaire s’inscrit dans une continuité de projets préalables et de réalisations comme la philosophie des lumières ainsi que dans un projet de construction d’une identité républicaine et d’une volonté d’unification de la communauté nationale.
Histoire de la laïcité
* De l’ancien régime à la révolution
Un retour sur la situation de l’Ancien régime permet de montrer qu’il n’existe pas de séparation entre état et religion catholique.
Nourrie de la réflexion des philosophes des lumières, la révolution française propose d’établir des nouveaux rapports entre l’Etat et les religions notamment par l’établissement de la constitution civile du clergé et sous les auspices de la liberté religieuse proclamée par l’article 10 de la déclaration des droit de l’homme et du citoyen.
* De Bonaparte à la commune
La volonté de Bonaparte est de réconcilier les français notamment sur la question religieuse. Le cadre réglementaire du concordat de 1801 permet à la fois d’exercer un contrôle sur l’église catholique et de confirmer la liberté des cultes de leur pluralité.
* De la laïcisation à la séparation
La place centrale de l’école dans le processus de laïcisation de la société met aux prises deux projets d’éducation et constitue un débat passionné dans la France métropolitaine
Exposé : la loi 1905
Le contexte : les origines de cette loi remonte au milieu du XIXème siècle et s’incarne notamment dans des projets tels que le programme de Belleville proposé par Gambetta en 1869. Il s’agit alors plus d’une laïcité de combat qui réclame l’abrogation du concordat et s’appuie sur une vision de l’église hostile à l’émergence d’une France républicaine.
La laïcisation, engagée par jules ferry ont été en partie acceptée par le