La place de mai 68 dans les discours politique aujourd'hui
De nos jours, Mai 68 a pris une place dans les discours politiques et syndicaux et est devenu un "lieu commun" donc une référence pour tous. Pour certains, le fait que ce type d'évènement ait encore lieu fait peur, et pour d'autres c'est un exemple à suivre. On peut d'ailleurs constater que l'ombre de Mai 68 se dresse dès qu'une manifestation de grande ampleur a lieu. Nous prendrons l'exemple du discours du 24 avril 2007 que Nicolas Sarkozy avait tenu lors des présidentielles, à Bercy. Ce discours nous délivre sa vision de l'événement 68 et de ce que celui-ci a entrainé. En effet, 68 est pour lui la naissance de tous les maux de notre société actuelle. C'est-à-dire l'arrivée de l'individualisme en citant le slogan Vivre sans contrainte et jouir sans entrave, imposant un relativisme intellectuel et moral. Selon lui, ces notions auraient mené vers les dérives capitalistes en citant les parachutes d'orée, décentralisations impliquant une hausse du chômage, la perte de toutes valeurs morales de l'employeur vis à vis de ses salariés qui crée une "haine" réciproque. D'autre part cette perte des valeurs morales incite à la délinquance, car il n'existe plus de principes intransigibles ni dans la morale ni dans l'intellecte. Mais qu'est ce que "l'individualisme" et le"relativisme" ? L 'individualisme est un concept ou un mode de vie qui vise a rendre autonome un individu par rapport aux institutions qui l'entourent. L'individualiste est donc confronté a contredire les lois imposées par ces institutions ce qui n'implique pas forcément la notion d'égoïsme puisque l'individualiste prend aussi considération des intérêts d'autrui et pas uniquement du sien. Mais ce terme détient une connotation négative lorsque Sarkozy l'emploie, c'est une comparaison directe à l'égoïsme qui au sens litteraire n'est pas en rapport avec l'individualisme. Le relativisme est la thèse selon laquelle les valeurs n’ont pas de référence absolue,