La poésie peut elle s'inspirer du quotidien ?
348 mots
2 pages
Poésies inspirées du quotidien : * Le petit endroit (Alfred de Musset pour George Sand) = sacralisation du lieu où l’ont fait ses petits besoins : 2 met filées : accouchement + offrande =>humour * Le pain (Francis Ponge, dans le parti pris des choses)=> briser le moule, et créer ses propres objets poétiques : pain= le monde entier / prose, unité et jeu langage/ fin du poème = fin consommation * La pluie : * (Ponge ds le parti pris des choses)= description scientifique pluie, pas de sentiments : description, absence intégration des sentiments/ Prose= unité bloque mais aussi averse car £ du + grand au + petit= rend la pluie différente. * Baudelaire : Spleen : parle de la pluie pour parler de son mal être : cf symbolisme * Verlaine, Ariette III : pluie= rythme de musique (mêmes mots et même sons repris + mêmes rimes donc reprise de rythme) * Apollinaire : la pluie sous forme de calligramme : nouvelle représentation de la pluie par les mots mais representation en dessin pareille : sublime un objet du quotidien * L’Huitre + Le cageot + Le pain + La pluie + Le mimosa + Le verre d’eau * Le parti pris des choses restituer aux objets leur entière originalité. LUTTER contre les lieux communs (ex : fleur= évocation mièvre devient fleur (mimosa)=objet qui mime et joue la comédie) CF Roubaud ds Le Lombric : rôle du poète est de renouveler la langue= renouveler les mots= renouveler les définitions, donner des nouvelles figures des mots et choses ordinaires. (choses ordinaires : « paroles mortes »)
* Utilisation d’êtres de la nature banaux : * Le pin des landes : un pin (Gautier) * L’albatros : un albatros (Baudelaire) * Le crapaud (Tristan Corbière) * Le lombric (Roubaud) * Comparaisons avec le poète (allégories du poètes différentes) Ms aussi : attribution de qualités christiques, nobles, braves avec choses ordinaires OU choses laides (médiocres) : faire du beau avec du laid (Baudelaire)=> Corbière