III. Les conséquences du conflit.

A. En Russie.

La Russie est gouvernée par un monarque absolu, le tsar Nicolas II qui gouverne sans tenir compte de l’Assemblée (la douma). Le mécontentement est grand de la part de la bourgeoisie en quête de liberté et surtout du peuple (dont 80% de paysans) dont les conditions de vie déjà très difficiles ont été aggravées par les défaites militaires et le manque de ravitaillement.
( En février 1917, la population de Petrograd se révolte et le tsar abdique laissant la place à un gouvernement provisoire nommé par la Douma qui compte maintenir les alliances et continuer la guerre.

Lénine, rentré en Russie, et les Bolcheviks s’opposent au gouvernement provisoire et à sa politique dans les Thèses d’avril..
( Le parti bolchevik, créé par Lénine, renverse le gouvernement en octobre 1917 et prend des décrets populaires : réforme agraire, contrôle ouvrier des usines et paix de Brest-Litovsk (3 mars 1918).

Une guerre civile opposera dès lors les Russes blancs, tsaristes et soutenus par les puissances occidentales, aux Russes bolcheviks de 1918 à 1921.
( Grâce au « communisme de guerre » (nationalisations, réquisitions alimentaires, répression politique, organisation de l’Armée Rouge …) les Russes bolcheviks sortent vainqueurs mais le pays est ravagé.

B. Dans le reste de l’Europe.

Une conférence de la paix siège à Paris à partir de janvier 1919 où seuls participent les pays vainqueurs. Le message en 14 points du président américain Wilson énonce le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et décide de la création de la Société Des Nations (SDN).

Le traité de Versailles, ratifié le 28 juin 1919, rend l’Allemagne responsable de la guerre. ( Cet État doit donc des réparations de guerre, on l’ampute d’une partie de ses territoires et la région du Rhin est en partie occupée et démilitarisée. Le pays est coupé en deux par le couloir de Dantzig qui donne à la Pologne un accès à la mer. La carte de l’Europe