La Princesse de Clèves La mort de M de Clèves
La mort de M. Clèves de « Cependant M de Clèves» à « égale peine»
Introduction :
Madame de La Fayette, auteur du XVII° s sous Louis XIV, vit à Paris et s’intègre au milieu précieux fréquentant les salons tels que celui de Mlle de Scudéry. Elle publie anonymement La Princesse de Clèves en 1678. C’est un roman d’apprentissage, historique et précieux qui s’inscrit, entre autres, dans le mouvement classique. La Princesse de Clèves marque le début de genre romanesque. Le XVI°, siècle du roman épique, marque la fin de l’époque chevaleresque avec la mort d’Henri II. La famille de Guise, qui prônait le catholicisme, joue un rôle capital dans ce roman. La princesse de Clèves est une femme vertueuse et d’une beauté canonique. Le texte étudié est extrait de la 4ème et dernière partie du roman : M. de Clèves se meurt de chagrin, se croyant trompé par sa femme, il lui reproche ses sentiments pour M. de Nemours et son infidélité. Comment l’aveuglement de M. de Clèves le conduit-il à la mort ? Nous étudierons tout d’abord le quiproquo qui s’est installé entre les deux protagonistes, puis nous verrons que Monsieur de Clèves est un homme amoureux et passionné. Pour finir, nous verrons que cet amour est la cause du destin tragique du prince de Clèves : la mort.
I. Une situation de quiproquo
A) Une absence de dialogue
Déséquilibre dans la répartition de la parole M. Clèves monopolise la parole
Il n’écoute pas
• questions rhétoriques « Fallait-il qu’une action … d’étendue pour y résister »
• « N’en dites pas d’avantage, interrompit monsieur de Clèves »
« Adieu » il veut la quitter avant d’écouter sa réponse
Mme de Clèves n’a que deux courtes répliques elle ne peut s’exprimer pour défendre la vérité
B) M. de Clèves effectue un jugement irréversible sur l’infidélité de sa femme
« pour y résister » il reproche à sa femme de l’avoir trompé
« je mourrai » affirmation qui montre le côté irréversible
« je meurs » il est