La présomption de michel de montaigne
(le chapitre des Essais intitulé De la présomption)
Les Essais de Michel de Montaigne décrit assidûment l’auteur et ses expériences personnelles, les « essais » de sa vie qui montrent que malgré des problèmes divers il possédait une capacité spécifique au bonheur. Certains critiques l’appelent même l’égoisme[1]. Lui, personnellement, il se rendait compte que dès l’enfance on l’accusait d’une fierté exagerée c’est pourquoi il a profité d’une occasion dans le chapitre De la présomption pour exposer sa position sur ce sujet. La présomption, c’est d’après Michel de Montaigne une forme de gloire, une trop bonne opinion que nous avons sur nous-mêmes. Il l’identifie avec l’amour propre irréfléchi et trompeur, car produisant une image plus parfait de nous. Mais simultanément il remarque qu’il ne faut pas se sous-estimer de peur de tomber dans la présomption. Il est bon de savoir son prix. Montaigne distingue la présomption qui provient des inclinations naturelles dont un homme accusé de cette vanité ne percoit pas les symptômes. Une autre présomption selon lui, c’est celle acquise et superficielle, arborée plus ouvertement. Elle se présente souvant sous forme de toute la courtoisie qui apporte l’honneur d’etre modeste et poli. Toutefois, Montaigne se concentre le plus sur le partagement de la présomption en deux principals types dont l’un consiste à s’estimer trop et l’autre à n’estimer pas assez autrui. Quant à la premiere définition de cette gloire, il confesse de s’estimer très bas. Il croit que sa présomption est artificielle, pas innée, si elle existe vraiment. Elle n’est pas de si grandes dimensions pour qu’elle influence ce qu’il pense. Il n’est pas emparé par elle mais seulement « arrosé »[2]. Il avoue que aucune chose sortie de ses mains ne l’a jamais enchantée. Il tend à la perfection au point que l’approbation des autres ne le satisfait pas. En même temps il est jaloux du bonheur