« Le propre du mal tient en ceci qu'il ne peut être nommé, pensé, vécu qu'en relation avec une certaine idée du bien . «
« Il n'y a du mal dans le monde et dans l'histoire que parce qu'il existe pour l' Homme un problème du mal . «

Encyclopedia Universalis, edition Corpus .

Ces deux citations nous amènent à nous poser la question du Bien et du Mal : établir « ce qui est bien « et « ce qui n'est pas bien « . On trouve en outre, trois formes du mal :
Le mal physique qui engendre la douleur, qui blesse dans la chair et qui tue .
Le mal moral qui répand la souffrance, l'humiliation et la honte ; qui illustre une perversion et une corruption morale, du goût du vice .
Le mal métaphysique qui illustre les imperfections du monde, des Hommes et de leurs actes . On y voit un malheur lié aux limites de la condition humaine .
Ces trois distinctions sont possible grâce à une morale, présente dans la conscience commune et dans les mœurs . On mesure des comportements à l'intérieur d'une culture donnée ce qui nous amène au conformisme et vers l'ordre établi . En cela, revient l'idée qu'un « mal « ne peut exister qu'en relation avec une idée « du bien « et qu'une part de cela est guidé par un Dieu, une religion, des lois au-dessus de tout : le fidèle d'une confession religieuse voit la loi morale comme une loi sacrée . On peut prendre l'exemple d'Antigone qui ensevelit son frère car les « lois éternelles « des dieux ont une autorité suprême