19.01.11 ESTHETIQUE

Thème : Analytique du beau La révolution du gout :
Replacé l’apport Kantien dans son texte esthétique. Certes Kant est le fondateur de l’esthétique du gout il n’empêche que sa réflexion s’inscrit dans un héritage, la révolution du gout effectué par l’école anglaise/écossaise du gout. Les points de son analyse doivent être éclairés en les replaçant dans un contexte esthétique.

* L’invention du gout :
L’origine du terme, du sens métaphorique du sens second du gout. Quand en vient on a parler du gout autrement que dans son sens premier, celui désignant la faculté d’appréhension du gout, attribué à Balthazar Gracian – L’homme de cours (1647).

* La révolution du gout considérée en elle - même.
Le gout ne vient une catégorie esthétique qu’au 18e siècle – opère une véritable évolution d’abord dans la méthode caractéristique de l’humanisme moderne tel qu’il est représenté avant le 18e siècle par les philosophes tels que Descartes et Locke. S’intéresse moins a la nature des choses mais à la manière dont nous sommes affectés par les choses – caractéristique de l’humanisme moderne (Cassirer – la philosophie des lumières : les problèmes fondamentaux de l’esthétique.) : « le fil conducteur n’est plus cette nature des choses à laquelle s’attaché l’objectivisme esthétique mais la nature de l’homme… » Pourquoi l’esthétique du gout s’accompagne d’une telle révolution ? L’esthétique n’introduit cette catégorie du gout que dans un profond renouvellement de la façon de poser la beauté. Avec l’esthétique du gout, la beauté cesse de s’être approprié comme une essence mais comme une qualité. L’esthétique est donc en liaison étroite avec la psychologie. Il n’est plus question de la nature des choses mais de la nature humaine. L’esthétique du gout en introduisant cette approche de la beauté, ce que nous ressentons telle, ce n’est plus une propriété objective d’une chose. Toute cette tradition philosophique qui privilégiait l’intelligible au