La Révolution verte est une politique de transformation des agricultures des pays en développement (PED) ou des pays les moins avancés (PMA), fondée principalement sur l'intensification et l'utilisation de variétés de céréales à hauts potentiels de rendements. Le terme « révolution verte » désigne le bond technologique réalisé en agriculture au cours de la période 1944-1970, à la suite de progrès scientifiques réalisés durant l'entre-deux-guerres. Elle a été rendue possible par la mise au point de nouvelles variétés à haut rendement, notamment de céréales (blé et riz), grâce à la sélection variétale. L'utilisation des engrais minéraux et des produits phytosanitaires, de la mécanisation et de l'irrigation y ont aussi contribué. Elle a eu pour conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole (mais les estimations de cette augmentation restent encore très controversées[1]) et a permis d'éviter les famines catastrophiques, qui auraient pu découler de l'augmentation sans précédent de la population mondiale depuis 1950. Le pays a cependant déjoué ces sombres pronostics, parvenant à mettre en œuvre une révolution verte qui a vu le développement en quelques années d'une agriculture produisant en quantité et qualité, répondant au défi de la suffisance alimentaire du pays. Corollaire de ce succès, certains excès sont pointés : de nombreux paysans ont peu profité des progrès, tandis que des dégâts environnementaux sont déploré.
Depuis 1947, la population a plus que triplé, dépassant le milliard d'habitants, faisant de l'Inde le deuxième pays le plus peuplé du monde (après la Chine).
Principaux bénéficiaires
Quatre grandes régions industrielles se sont développées autour de New Delhi, Calcutta, Bombay et Madras. Les trois dernières sont des ports ce qui facilite les exportations. Le centre de l’Inde n’a été industrialisé qu’après l’indépendance (1947). Ce sont surtout les régions côtières (notamment le nord et le sud : Pendjab, Haryana, Kerala et Tamil