La rayuredans la mode un patrimoine toujours comtemporain
PARTIE 1 :
-dessin repris sur une enluminure du XII °s : voir annexe 1
-notice historique de le rayure :Au Moyen Âge, la rayure était perçue comme une marque péjorative, et était par exemple utilisée pour désigner en peinture les personnages maléfiques. Toutefois, à partir de l’époque romantique, ces rayures dégradantes, sans vraiment disparaître, commencent à s’atténuer et à être concurrencées par des rayures d’une autre nature, porteuses d’idées nouvelles : liberté, jeunesse, plaisir, humour. Aujourd’hui, les deux systèmes de valeurs poursuivent leur coexistence. Mais, plus que jamais, il a rayures et rayures. Celles du banquier ne sont pas celles du malfrat ; celles des passages cloutés et des grilles de la prison ne sont pas celles du bord de mer ou des terrains de sport. La rayure et les étoffes rayées sont longtemps restées en Occident des marques d'exclusion ou d'infamie. Et en furent notamment vêtus tous ceux qui, à un titre ou à un autre, se situaient aux marges de la société chrétienne ou bien en dehors : jongleurs, musiciens, bouffons, bourreaux, prostituées, condamnés, hérétiques, juifs, musulmans ainsi que, dans les images, le Diable et toutes ses créatures. Si de nos jours une certaine rayure négative persiste dans l'imaginaire collectif (prisonniers, 'mafieux'), une rayure positive s'est aussi imposée (loisirs de bord de mer, sport avec le logo Adidas, monde de l'enfance, mode,...).
-notice historique de la marinière :
-De l'uniforme à Coco Chanel :
La marinière jadis appelée tricot rayé fait tout d'abord partie de l'uniforme du marin. Dès 1858, le tricot rayé répond à des règles très strictes et comporte "21 raies blanches larges de 20 millimètres et 20 ou 21 raies bleues larges de 10 millimètres; pour les manches, 15 raies blanches et 15 raies bleues". Il est en jersey, ses manches trois-quarts ne doivent pas dépasser de la vareuse, et son col monte au ras du cou. C'est un