La reception de l'oeuvre dans "les fleurs du mal"
Moins de deux mois après leur parution, Les Fleurs du mal sont poursuivies pour « offense à la morale religieuse » et « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ». Seul ce dernier chef d'inculpation condamne Baudelaire à une forte amende de trois cents francs, réduite à cinquante, suite à une intervention de l'impératrice Eugénie. L'éditeur, Auguste Poulet-Malassis, s'acquitte pour sa part d'une amende de cent francs, et doit retrancher six poèmes dont le procureur général Ernest Pinard a demandé l'interdiction
En 1947, vu l’article unique de la loi du 25 septembre 1946, la requête du président de la Société des Gens de Lettres pour la révision du procès des « Fleurs du mal » se fît. Le dossier fût transmit a la cours de cassation qui elle, lui a donné raison presque 90 ans après le jugement du procureur Pinard. Car au fils des années, beaucoup de choses ont changé, notamment les moeurs. Durant la révision, la cour a jugé que les poèmes incriminés n'étaient pas punissables de censure. Voici un extrait qui le prouve:
Arrêt de la Cour de Cassation
Vu la requête du procureur général en date du 4 novembre 1947 ; — Vu l’article unique de la loi... [à