La redistribution des richesses
La redistribution est définie comme « l’ensemble des opérations par l’intermédiaire desquelles une partie des revenus est prélevée sur certaines agents économiques ou catégories sociales pour être reversée au bénéfice d’autres » C’est donc une pratique qui nécessite l’intervention du pouvoir politique pour décider qui doit donner et qui peut recevoir »
Dans un souci de réduction des inégalités, les administrations publiques attribuent des aides au logement et des allocations familiales, assurent des minima sociaux aux ménages les plus modestes et font peser une charge d’impôts plus forte sur les ménages aisés. Ces transferts modifient le niveau de vie des ménages. Les prestations sociales réduisent davantage les inégalités que la fiscalité. La redistribution a par ailleurs été légèrement renforcée en 2009 par des mesures exceptionnelles dites « anti-crise ». Parmi ces mesures, le crédit d’impôts sur le revenu, ciblé sur les premières tranches d’imposition, redistribue selon le modèle un peu moins d’un milliard d’euros sur le champ des ménages ordinaires. Il concerne environ 5 millions de ménages pour un montant moyen par ménage bénéficiaire de 190 €.
La fiscalité et les prestations sociales ne sont pas les seuls outils de réduction des inégalités. Les administrations publiques redistribuent aussi une partie des recettes sous forme de prestations « en nature ». Les deux principales, en termes de budget, sont les dépenses d’éducation et les dépenses de santé. Ces prestations « en nature » augmentent la consommation des ménages, donc implicitement leurs revenus, et concourent aussi à réduire les inégalités. Cette forme de redistribution est conséquente : si l’on prend en compte des services publics (santé et éducation) dans le niveau de vie des ménages.
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