Ses fiches
Les objectifs d’une politique de relance sont d’agir sur la demande globale pour stimuler la croissance afin d’assurer un niveau de vie élevé et faire baisser le chômage. Pour cela l’Etat peut augmenter le SMIC, les revenus de transfert, l’investissement public ou baisser les impôts… Le but est de libérer du pouvoir d’achat pour les ménages afin qu’ils consomment plus et relance la croissance.
Les limites de la relance budgétaire.
Une hausse de la demande globale peut augmenter les importations et aboutir à une dégradation du solde extérieure. Une hausse du revenu disponible peut se traduire par une hausse de l’épargne et non de la conso. Plus le PIB effectif est proche du PIB potentiel moins la politique de relance est efficace.
Les moyens des pouvoirs publics pour lutter contre les inégalités.
La loi est un outil pour réduire les inégalités. Avec l’allocation des richesses, l’Etat se substitue au marché en produisant des biens collectifs et des services publiques ou en influençant des agents privées. De plus l’Etat a une fonction de répartition des richesses, avec la redistribution verticale et horizontale. L’Etat peut aussi réduire les inégalités par la loi, la discrimination positive.
Processus de désaffiliation.
Le processus de désaffiliation est une théorie de Robert Castel qui précise la théorie de Paugman en définissant des zones (intégration, vulnérabilité, désaffiliation.), est un processus progressif par lequel un individu est marginalisé de la société. Ce processus est issu d’une rupture des liens sociaux et d’une sortie du milieu professionnel. Tout d’abord la perte de l’emploie entraine une perte de revenus et de droits, s’ajoute à ça la stigmatisions et la perte de liens sociaux, ce qui entraine la perte du logement et empêche le retour à l’emploie.
Productivité marginale : supplément de production obtenu grâce à une unité de travail supplémentaire.
Coût marginal