Depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la mise en place d’un cadre favorable au libre-échange et le développement des activités multinationales ont suscité la croissance rapide des échanges internationaux. Cependant, est-ce que le libre-échange est-il facteur de croissance ? et quels sont les facteurs attirant ou repoussant les étrangers en France ?
Rappelons que l’une des caractéristiques de la mondialisation réside dans le fait qu’une partie croissante de la production des entreprises se réalise aujourd’hui en dehors du pays d’origine entrainant une libre circulation des capitaux qui leur assure la possibilité d’une mobilité internationale ; d’où la puissance de la France qui connait une forte ouverture sur l’international s’illustrant par 30.000 entreprises françaises implantées hors du territoire national et 23 463 entreprises étrangères implantées en France selon le Ministère de l’Economie et des Finances, ce qui soutient l'emploi du pays investisseur, et contribue à la croissance de son économie, notamment par l’emploi de 2.3 millions de personnes. Cependant, les classements internationaux enquêtés auprès de dirigeants des entreprises divergent avec ce que rapporte l’International Institue qui met en évidence des décalages subsistants entre perception des dirigeants et réalités des investissements. Toutefois, les implantations des IDE préconisent une certaine attractivité du territoire national, mesuré par les flux de capitaux à long terme ; où la France est comparée à 11 pays. En effet, la France domine le secteur du Traitement fiscal de la recherche développement où elle est en tête de position, il n’en demeure pas moins pour les autres secteurs où la France se situe majoritairement en deuxième position, cependant quelques difficultés sont constatées concernant l’investissement en capital risque, les Cotisations sociales ou encore le Taux nominal de l’impôt où la France est respectivement classée 8ème, 9ème, et 10ème. Il est à noter que