La relocalisation ou l’espoir d’un retour à la qualité « made in france »
Actualité Économique
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La relocalisation ou l’espoir d’un retour à la qualité « Made In France »
LEBAS Nicolas – NEIVA Yohann – PAULME Timothy
Depuis le début des années 2000, le phénomène de délocalisation focalise de nombreux débats et soulève de nombreuses problématiques. En effet de nombreuses sociétés françaises ont choisi d’exporter la totalité ou une partie de leur activité dans des pays « à bas salaires », où la législation du travail est bien souvent moins encadrée que dans notre pays.
Ces délocalisations sont susceptibles d’emporter l’ensemble des activités productives, y compris les activités de recherche et développement (R&D), détruisant à la fois des emplois non qualifiés ou même des emplois qualifiés, bien moins coûteux dans des pays comme l’Inde ou la Chine. Au point que depuis 2007, beaucoup rendent la délocalisation responsable de la chute de l’emploi industriel. Dans un même temps les demandes de protection des frontières (au moins européennes) se font de plus en plus nombreuses et virulentes, tout comme les demandes de mesures d’aide pour que les entreprises reviennent produire en France.
Le crédit d’impôt de la Loi des finances de 2005 mis en place par le gouvernement de Raffarin permettait aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôt sur la base des coûts du personnel. Ce premier pas du gouvernement en faveur de la relocalisation a contribué au retour de quelques entreprises mais n’a pas eu suffisamment de résultat pour être reconduit les années suivantes. Cependant, cette action politique est la première preuve de l’importance accordée par le gouvernement au retour de la production Made in France.
Aujourd’hui les avantages tirés de la délocalisation ne semblent plus être suffisants aux entreprises, en effet, peu à peu certaines d’entres elles reviennent en France pour y reprendre leur production, c’est le cas, entre autres de Renault, de l’opticien Atol,