La reprise d'entreprise
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Ces dernières années, le marché du travail a fait l’objet d’importantes mutations qui ont significativement transformé les opportunités d’emplois pour les travailleurs.
Depuis les années 80, le marché de l’emploi est instable, le taux de chômage se veut relativement élevé et ce phénomène a été accentué par la récente crise. De ce fait, on constate une recrudescence des licenciements et une diminution des offres d’emplois. Face à cette situation, de nombreux actifs ont manifesté leur volonté d’entreprendre. L’entrepreneuriat se pose alors comme une solution face à la crise.
L’entrepreneuriat englobe à la fois la création et la reprise d’entreprise. Le concept de création d’entreprise est relativement bien connu. Il fait l’objet de processus précis, encadrés par des organismes et institutions telles que les CCI et les plates formes d’initiatives locales. De même, il existe de nombreux dispositifs d’aide à la création (ACCRE, EDEN…).
Parallèlement, le reprise d’entreprise est moins connue de tous et de ce fait moins encadrée. Cependant, l’évolution démographique est favorable à la reprise d’entreprise. En effet, d’ici 10 ans, le papy boom sera à son apogée ; la plupart des chefs d’entreprise partiront à la retraite ce qui multipliera les possibilités pour les éventuels entrepreneurs. Ces deux facteurs sont les principales raisons de l’orientation de notre sujet.
Aux vues de l’ampleur du sujet, il nous a parut judicieux de nous focaliser sur l’aspect culturel de la reprise des PME, souvent délaissé au profit des aspects financiers et légaux.
Depuis la révolution de l’époque taylorienne, les méthodes de travail et les modèles organisationnels des entreprises ont beaucoup évolués. Dès lors, il ne s’agissait pas uniquement de faire du profit sans prendre en compte les employés, d’être un exécutant parmi d’autres, ou encore d’avoir pour seule motivation le salaire. Les entreprises ont donc cherché à motiver leurs employés, à les