« La responsabilité de la France dans les déportations des Juifs, dans les mémoires françaises, en 2012
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Sujet: « La responsabilité de la France dans les déportations des Juifs, dans les mémoires françaises, en 2012 » Avant de pouvoir analyser ce qu’il subsiste dans les mémoires en 2012, de la sombre période de l’Histoire de France appelée déportation, il faut en priorité rappeler la situation du pays à cette époque. En juin 1940, après 9 mois de guerre à l’initiative de la France, les armées françaises sont en mauvaise posture, les allemands progressent rapidement et occupent déjà le nord de la Loire et la façade atlantique. Tout semble perdu, cependant un évènement va stopper l’avancée Allemande. Le président de la République Albert Lebrun nomme alors le maréchal Pétain président du Conseil et, malgré une certaine opposition, le mandate pour signer la capitulation de la République française face à l'Allemagne, le 22 juin 1940 dans un wagon dans la forêt de Compiègne. Cette capitulation entraîne la suspension de la IVème République et la création d'un gouvernement provisoire nommé Etat français dont le siège s’exile en zone libre à Vichy : C’est le gouvernement dit « de Vichy ». Il va être au pouvoir jusqu’à la fin de la guerre le 20 aout 1945 soit environ 4 ans. Bien que M. LEBRUN reste président, c’est le Maréchal Pétain, qui reçoit des Assemblées les pleins pouvoirs pour diriger le pays.
Selon les termes de la Convention signée, la France est scindée en 2 parties, la zone occupée et la zone libre séparée par une ligne de démarcation ; le gouvernement garde la souveraineté sur tout le territoire de la République Française préexistante, y compris celles de l’empire colonial. Malgré l’occupation par l'armée Allemande, qui devient une charge pour l’Etat Français, les forces de l’ordre et l’administration française restaient sous la gouvernance de l’Etat.
Le maintien de cette souveraineté avait tout de même quelques contreparties et limitations : Les prisonniers de guerre (plus de 1,5 million d'hommes) restaient en captivité jusqu'à la signature n accord de