La revolte arabe de 1916
I- Les prémisses d’un soulèvement
1893 - Hussein et ses fils sont contraints d’habiter Constantinople car le pouvoir Ottoman n’a pas confiance en eux.
1900 - naissance de mouvements d’oppositions au pouvoir central turque dans les provinces arabes (Damas, le Caire, Bagdad, Jérusalem…ex : al-fatat à paris, al-qahtaniyya à constantinople)
Projet sioniste de T. HERLZ / immigration juive en palestine / pogrom russe ferments de la déclaration Balfour à venir…
1908 - les « jeunes turcs » mènent une politique nationaliste, par opposition à la politique d’ouverture de la période des « Tanzimat ». Les arabes sont persécutés, la langue arabe est interdite dans les écoles.
- Retour de Hussein et ses fils à la Mecque et début du ralliement des mouvements arabes nationalistes au Shérif de la Mecque, émir du Hedjaz (Hussein ibn Ali, descendant d’Ali, fils du prophète Mohammed légitimité )
- Développement de la ligne de chemin de fer DAMAS – LA MECQUE favorise la mobilité des troupes turque, donc risque pour le Hedjaz.
1913 - janvier : coup d’état = C.U.P. (comité union et progrès) reprend le pouvoir = nouveau gouverneur turque (Wahib Bey) arrive à la Mecque et menace l’autorité de Hussein.
1914 - L’empire Ottoman appel tous les musulmans à la guerre « sainte » contre les ennemis de l’Islam. Elle amasse ses troupes dans le Sinaï et le Caucase.
- Arrestation du commandant « Aziz Ali al Masri » (officier d’origine arabe servant dans l’armée Ottomane) pour trahison. Opposition grandissante au sein de l’armée de la grande porte.
- février : Premiers contacts U.K. / Hussein : Pressentant son éviction par le pouvoir turque, Hussein initie les contacts avec les britanniques (lord Kitchener, représentant la couronne en Egypte) pour demander leur aide en vue d’atteindre une plus grande autonomie du Hedjaz. La couronne britannique choisie la non-ingérence dans les affaires turques.
- 2 août : L’empire Ottoman rentre en