La récession
REPRISE DE LA RECESSION
On parle de récession quand le Produit intérieur brut (PIB) d’un pays baisse sur deux trimestres consécutifs.
Le rythme de la reprise de la croissance et de l'emploi s'est ralenti au cours des derniers mois et devrait rester dans le proche avenir plus modeste que ce qui était anticipé. Après une année 2009 catastrophique (- 3,2% de croissance dans les pays avancés), la reprise s'installait grâce aux plans publics de soutien budgétaire, à des entreprises reconstituant leurs stocks et à des pays émergents plus vigoureux qui offraient quelques débouchés. Mais depuis juin 2010 les nuages s'amoncellent faisant craindre le pire pour l'économie mondiale.
1) Les mauvaises nouvelles
L’économie américaine s'est remise à détruire plus d'emplois qu'elle n'en créait la récession de 2008-2009 en a détruit près de 8 millions et il faudrait un rythme de 300 000 emplois nets par mois pour revenir à la situation d'avant la crise, quand le taux de chômage dépassait à peine 4%. Il demeure aujourd'hui à… 9,5%. Avec un tel niveau de chômage, des salaires qui ne progressent pas, le prix des maisons qui restent bas et un crédit bancaire qui se contracte mois après mois, les dépenses des ménages vont rester faibles, ce qui va ralentir la demande interne. Quant à la Chine, elle annonce que les efforts entrepris par son gouvernement pour calmer la surchauffe, en particulier du marché immobilier, commencent à porter leurs fruits. Le ralentissement des transactions immobilières, sensible depuis avril, a rapidement fait sentir ses effets sur les prix des maisons, en baisse sur un an de 3% en juin et de 8% en juillet. Les chiffres de croissance du deuxième trimestre ont déjà confirmé le ralentissement du rythme de l'activité, qui reste quand même aux normes chinoises: + 10,3% en rythme annuel, contre + 11, 9% au premier trimestre.
Cependant, la Chine croîtra de 10% cette année et de 9% l'an prochain.
2) Le