La réduction des risques liée à la toxicomanie
La réduction des risques (RDR) désigne l'ensemble des stratégies visant à limiter les risques et les dommages sanitaires ou sociaux lié à un domaine spécifique.
La RDR peut s'appliquer à tous les domaines : militaire, scientifique, social, économique, financier, architectural, agriculture, programmation informatique, toxicomanie, sexualité, écologie, etc. Cet écrit aborde la réduction des risques liés à la toxicomanie qui désigne l’ensemble des mesures et politiques de santé publique visant à limiter les dommages (contaminations, infections…) pour les personnes consommatrices de drogues. La réduction des risques concerne toutes les drogues, légales et illégales, ainsi que tous les usages qu’ils soient expérimentaux, récréatifs, ponctuels, abusifs ou inscrits dans une dépendance. La réduction des risques n’a pas pour objectif d’encourager ou de condamner l’usage de drogues, son but est seulement de donner les moyens (informations, matériel stérile, accès aux droits sociaux…) aux personnes consommatrices de substances psychoactives, de protéger leur capital santé. C'est une politique qui privilégie des stratégies de soin et de prévention. Outre un fort message de prévention et d'information, elle se base aussi sur différentes actions comme les programmes visant à l'échange des seringues, la mise en place de traitement de substitution, l’hébergement même temporaire, la mise en place de sites d'injection, le testing la mise en place de groupes d'autosupport.
La philosophie de la RDR.
La réduction des risques, c’est accepter que ce qui est bon pour soi ne l’est pas forcément pour l’autre, et vice-versa. Chaque parcours est unique, ce qui nous pousse à consommer telle substance plutôt que telle autre ou à recourir à telle pratique plutôt qu’une autre est motivé par des raisons complexes qui varient d’une personne à l’autre. Si certains types de consommation peuvent entraîner des conséquences