la réussite des bourgeois
Pour étudier ces thèmes nous allons nous baser sur les propos que tient Hobsbawm dans « Le monde bourgeois » et les comparer au film de Verhaegen « les Steenfort, maître de l’orge », 2006.
La femme dans la société bourgeoise devait être totalement soumise à son mari. Ainsi elle devait accepter le fait qu’il la trompe avec une autre femme. C’est ce que dit Hobsbawm dans son texte. « Les femmes de la bourgeoisie étaient censées rester complètement hors du jeu, et par là ignorer ce que faisaient les hommes et les femmes autres qu’elles-mêmes » p. 317.
Selon les dires d’Hobsbawm les femmes ne travaillaient pas et étaient donc complétement dépendantes financièrement de leurs maris. Ce qui est une forme de soumission. Même si la femme n’était pas considérée de la même manière que l’homme qui lui est une autocratie patriarcale (il a donc tous les pouvoirs), elle a tout de mêmes des tâches qu’elle doit accomplir : premièrement elle doit faire plaisir aux gens, deuxièmement elle doit les nourrir de façon délicate, les vêtir, les maintenir en harmonie et finalement les instruire.
Cependant pour effectuer convenablement toutes ces tâches la société ne lui demandait ni de posséder de l’intelligence, ni du savoir . « Sois une fille douce et bonne, et laisse faire qui est intelligent»p. 323. Hobsbawm traite même la femme bourgeoise de « jolie esclave, ignorante et stupide »p.323.
Le rôle de la femme n’était donc que figuratif. La seule autorité qu’elle pouvait exercer était sur les domestiques. Ainsi nous allons nous concentrer comment Margrit déroge à la règle de la parfaite femme bourgeoise contrairement à Elise qui elle le joue à la perfection.
Pour illustré mes propos j’ai donc pris deux passage du film « les Steenfort, maître de l’orge ».
Mon premier extrait est de la minute 42 à 42 :30. Il est très court. Mais ici l’on peut voir avec une analyse de l’image et le dialogue entre Elise et Margrit, que Hobsbawm dit vrai. Dans