Selon le Larousse, il y a cinq définitions qui permettent de caractériser le mot vérité. En effet son sens est large et concerne de nombreux domaines, dont certains sont assez subjectifs. Hors la Science acquiert ses connaissances par l'expérience et la démonstration¹. Que faire alors des domaines qui '' sortent '' de la réalité ? Détenir l'exclusivité de quelque chose que l'on ne peut pas vérifier ni contrôler s'inscrit-il vraiment dans la démarche scientifique ? La Science est-elle compétente dans tout les domaines que recouvre le sens du mot vérité ? Pour répondre à ces questions, nous allons d'abord aborder les caractéristiques de la méthode scientifique. Ensuite, nous nous intéresserons aux limites de cette méthode. Pour finir, nous tenterons de définir les domaines que recouvre la vérité et nous analyserons leurs compatibilité avec ceux de la Science.

Durant ces dernières décennies, la Science nous a apporté de nombreuses technologies et nous a permis de faire d'énorme progrès dans de nombreux domaines. Ses succès et son objectivité sont dus à sa méthode rationnelle qui se base sur quatre principes fondamentaux¹. Le premier est le principe de réductibilité : il permet, par le biais du langage mathématique, de rendre universel et de réduire à une certaine unité des résultats d'expérience. Le second est le principe d'empiricité : toute expérience doit pouvoir être mesurée, quantifiée et chiffrée. Cela réduit donc le champ d'observation à ce qui est limité dans l'espace et dans la durée. Ensuite, il y a le principe de connexité : les événements s'expliquent en étant reliés les uns aux autres. Pour terminer, il y a le principe de fermeture : la science ne cherche jamais ''hors'' du monde l'explication de ce qui se passe dans le monde. Dés lors ces principes empêchent la science de se prononcer dans certains domaines de l'existence humaine¹. La science n'est par exemple pas compétente dans le domaine éthique. Elle ne peut répondre à des questions morales. De