La seropositivite
Pour dépister une infection virale dans un organisme, on recherche dans le sang la présence d’anticorps dirigés contre le virus.
Expliquer comment la séropositivité est une conséquence d’une infection virale et comment les anticorps permettent de lutter contre le virus.
Lorsqu’une personne présente des symptômes qui font penser à une agression virale, on effectue des examens sanguins qui ont pour but de rechercher la présence d’anticorps spécifiques du virus suspecté dans le sérum. Par exemple, pour diagnostiquer une infection par le VIH, on recherche des anticorps anti-VIH. Si cette recherche s’avère positive, on dit que la personne est séropositive, ce qui signifie qu’elle a été infectée par le VIH. En effet, les anticorps anti-VIH n’existent pas dans le sang avant l’infection par le VIH. Ils traduisent une réaction immunitaire contre le VIH. Nous allons envisager ce que sont les anticorps, comment ils sont produits et dans quelle mesure ils contribuent à lutter contre l’agression virale. Pour cela, nous allons utiliser comme support les anticorps anti-VIH.
I – Les anticorps anti-VIH
Comme tout anticorps, une molécule d’anticorps anti-VIH est formée par l’association de quatre chaînes, deux chaînes lourdes identiques et deux chaînes légères identiques.
Anticorps circulant :
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Chaque chaîne présente une région constante, c’est-à-dire une région dont la séquence d’acides aminés est la même quel que soit l’anticorps, et une région variable. Cette région variable présente elle-même des zones hypervariables où les séquences d’acides aminés varient beaucoup d’un anticorps à l’autre.
Les zones hypervariables des chaînes lourdes et légères déterminent ainsi deux sites identiques de reconnaissance antigénique propres à chaque anticorps. Ces sites qui reconnaissent et se lient à un déterminant antigénique précis sont à l’origine de la spécificité des anticorps.
Ainsi, en cas d’infection par le VIH, l’organisme produit des