La sfio, résumé à savoir.
Après des premiers mouvements d’unification de la gauche française en 1901, le Parti socialiste français et le Parti socialiste de France s’unissent pour former la Section Française de l’Internationale ouvrière.
Le 28 juillet 1914, la SFIO publie un manifeste disant "A bas la guerre ! Vive la république sociale ! Vive le socialisme international ! ". Ce manifeste montre que les socialistes à ce moment étaient fermement contre la guerre. Trois jours plus tard, Jean Jaurès est assassiné par un nationaliste.
Ainsi, en 1914 la grande majorité de la SFIO accepte de cautionner la guerre, contrairement à tous ses engagements antérieurs.
Du 25 au 30 décembre 1920, le IIIème Congrès du Parti socialiste ouvre ses portes à Tours. La majorité des membres de la SFIO se montre favorable à une adhésion à la IIIe Internationale. Elle décide alors de créer la SFIC (Section française de l'Internationale communiste). Marcel Sembat, Léon Blum et Albert Thomas refusent. C'est la raison pour laquelle la SFIO se scinde entre une majorité communiste, et la minorité restante, qui continuera le Parti socialiste SFIO.
En 1924, une union se forme entre radicaux, SFIO et républicains-socialistes. Ils passent un accord électoral, le Cartel des Gauches. Ils veulent le retour de la défense de la laïcité, une défense des lois sociales, une politique financière plus juste avec des aides où l'on privilégie le prolétariat, et aussi une politique d'alliance avec la Société des Nations (SDN).
En mai 1924, le Cartel des gauches remporte la victoire aux élections avec 328 sièges sur 582.
Mais, finalement, l’alliance est fragile. Elle ne parvient pas à enrayer la crise monétaire qui sévissait déjà et subit de nombreux changements. Edouard Herriot, Paul Painlevé et Aristide Briand se succèderont à la tête du gouvernement jusqu’en 1926. Finalement c’est la droite