La structure du recueil des fleurs du mal
1. Une série d’expériences (Section 1 « Spleen et Idéal »)
L’aventure d’une écriture
- II-VI : Grandeur du poète, réfutation de la vision traditionnelle idéaliste.
- VII-XVI : Misère du poète, vision désenchantée.
- XVII-XXI : Idéal parnassien.
L’aventure de l’amour
- XXII-XXXIX : L’Amour fou, Jeanne Duval, ‘ grand ange au front d’airain ».
- XL-XLVIII : L’Amour pur, Madame Sabatier, « Ange plein de gaieté »
- XLIX-LVII : L’Amour charnel, Marie Daubrun, « Adorable sorcière »
- LVIII-LXIV : L’Amour vénal, « ô beauté, dur fléau des âmes »
L’aventure de la mélancolie
- LXV-LXXXII : Le « Spleen », une descente en enfer
- LXXXIII-LXXXV : Première pause, transformation d’une expérience en conscience, une conscience coupable.
2. La fuite
La fuite comme fascination
- Section 2 « Tableaux parisiens »
LXXXVII-CIII : La fuite dans la multitude, c'est-à-dire dans la ville, dans la vie moderne, une sorte de « saison en enfer ».
- Section 3 « Le Vin »
CIV-CVIII : La fuite dans les substances qui provoquent la transe et l’illusion de l’absence au monde (vin, drogues).
- Section 4 « Les Fleurs du Mal »
CIX-CXVII : La fuite dans la débauche. Deuxième pause : transformation de la conscience morale en une conscience d’existence.
3. De la révolte à la mort
La révolte comme discipline d’esprit (Section 5 « Révolte »)
- CXVIII-CXX : au lieu de fuir, l’homme fait face. Il rencontre trois figures : Saint-Pierre, Caïn et Satan. C’est d’eux qu’il apprend à dire « non ». C’ets d’eux qu’il apprend à regarder la mort en face.
- Section 6 « La Mort »
CXXI-CXXV : la mort des amants, des artistes, des pauvres, c'est-à-dire des innocents est inacceptable, pourtant elle montre qu’une « essence supérieure » existe, celle qui a voulu, conçu, fondé la mort.
« Que philosopher c’est apprendre à mourir » (Montaigne)
- CXXVI : « Le Voyage », le texte refait le parcours d’une vie menant inexorablement du