La systémie
LA Systémie : modèle qui vient des sciences dures, de la cybernétique (science du pilotage)
L’interdisciplinarité de la pensée systémique : élaboré à partir de différents champs scientifiques (biologie, maths, physique, logique, cybernétique).
Nouvelle approche de l’individu dans les sciences humaines et nouveaux outils pour des situations cliniques complexes.
La théorie générale des systèmes (1947) :
Des éléments en interaction les uns avec les autres organisées par rapport à un but qui échangent de l’information à l’intérieur et à l’extérieur du système.
Le système est un tout complexe d’éléments en interactions dont les propriétés sont les suivantes :
- Tout changement d’un élément entraîne des changements dans le système (interdépendance)
- Le tout est plus que la somme des parties
- Causalité circulaire
- L’homéostasie
INTERDEPENDANCE : l’interdépendance dans un système, ce que ce qui touche l’un touche l’autre.
NON SOMMATIVITE DES ELEMENTS : les réactions de panique d’un groupe d’individu ne correspond pas à la somme des réactions d’angoisses individuelles ou une équipe qui n’est pas que la somme des individus et de leur fonctionnement
CIRCULARITE : les interactions dans le système sont caractérisées par un jeu continuel de feed-back entre les différents éléments.
C’est la communication qui dysfonctionne, peu importe de savoir qui à commencer, et d’ailleurs c’est impossible.
Equifinalité : la suite indéfinie d’action/réaction à l’intérieur du système à une cohérence interne, une finalité. Celle-ci ne s’appréhende dans une logique circulaire.
Homéostasie : capacité du système à se maintenir stable, malgré les pressions et perturbations en provenance de l’intérieur comme de l’extérieur du système.
Définition : c’est le terme d’homéostasie qui fait la différence entre la cybernétique 1 et la 2. - la cybernétique 1 : l’homéostasie est la capacité d’un système à maintenir son équilibre ou revenir à son niveau initial. Il s’agit