« La technique emporte l’homme vers des horizons imprévus. » que vous inspire cette citation de jean fourastié ?
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« La technique emporte l’homme vers des horizons imprévus. »Que vous inspire cette citation de Jean Fourastié ?
Au 18ème siècle, Condorcet voyait dans la science ce qui sauverait l’humanité. Cette idée sera reprise un siècle plus tard par les scientistes qui verront en la science et les techniques la solution aux problèmes organisationnels et sociétaux.
En effet, en 1850, Ernest RENAN écrivait que le monde amélioré par la science serait le royaume de l’esprit, le règne des hommes libres. C’est donc par la science que la technique progresse car sans science, il n’y a pas d’avancées technologiques.
Au fil des années, les techniques, dont la mécanisation, se sont considérablement développées, le progrès était en marche. Les hommes de l’époque mettaient beaucoup d’espoir en ces nouvelles technologies et ce dans tous les secteurs sans pourtant pouvoir en imaginer les conséquences.
Le 19ème siècle, siècle du positivisme, espérait voir les conditions de vie et de travail s’améliorer.
Napoléon III en créant les brevets consacra les inventions scientifiques et techniques. Ce fut l’époque des grands progrès médicaux avec par exemple le vaccin contre la rage de Pasteur, les débuts de l’électricité, une ère nouvelle laissant présager de beaux jours pour tous les hommes.
Cependant, dès la 1ère moitié du 19ème siècle, les ouvriers ont été des victimes des progrès techniques, le gaz à éclairer ayant entrainé un allongement de la journée de travail mais c’est surtout durant le 20ème siècle, cette euphorie s’avéra utopiste et prouva que la technique n’avait pas que des aspects positifs. L’objet de la technique est malheureusement parfois détourné par l’Homme et, aujourd’hui encore, l’humanité en fait les frais.
Quand Jean FORESTIER, économiste français du 20ème siècle, disait que « la technique emporte l’Homme vers des horizons imprévus », sous-entendait certainement que les conséquences à long terme des progrès techniques n’étaient pas toujours celles envisagées,