Tres De Mayo
El Tres de mayo
Il dénonce la guerre d'Espagne et la répression dans 82 gravures appelées les Désastres de la guerre (1810) puis dans El Dos et El Tres de Mayo qu’il a peint en 1814. Mais, il ne supporte pas le rétablissement de l'absolutisme par le roi d'Espagne, Ferdinand VII. En 1824, il quitte l'Espagne pour la France où il meurt en 1828(16 avril).
Situation de l’œuvre
En janvier 1808, les troupes françaises entrent en Espagne pour renforcer le blocus continental contre l'Angleterre = empêcher l'Angleterre de trouver des alliés contre Napoléon Bonaparte sur le continent européen. Napoléon place son frère Joseph Bonaparte sur le trône d’Espagne. Une guerre d'embuscades gagne le pays contre l'armée française.
C'est la première révolte nationale en Europe contre la France. Le 2 mai 1808(Goya a aussi illustré cette journée), à Madrid, la foule manifeste pour le retour du roi espagnol Ferdinand VII. Les Madrilènes affrontent les cavaliers mamelouks (soldats ralliés à Napoléon durant sa campagne en Égypte) envoyés contre eux par le général français Murat. Dans la nuit et dans la journée suivante du 3 mai, les troupes de Murat, se livrent à une féroce répression : de nombreux Madrilènes qui ont pris les armes à la main, sont fusillés après un jugement.
Le Tres de mayo est représenté dans Madrid.
Description de l’œuvre
Cette œuvre mesure 2,66 mètres de hauteur pour 3,45 mètres de largeur. Cette scène se déroule sur la montagne Principe Pio, on peut distinguer à l’arrière-plan une ville et une église. Les soldats napoléoniens sont en uniformes, ils portent des sac-à-dos et ont des fusils à baïonnettes, ils sont en position de tir.
Les civils espagnols et un moine tonsuré portent des vêtements simples, ils n’ont aucune arme avec eux, ils cachent tous leurs yeux et sont agenouillés. L’un d’entre eux regarde de face les fusils avec un regard plein de terreur.
On peut qualifier cette peinture de