Matière : philosophie
Sujet : les progrès de la technique engendrent-t-ils le bonheur ?

Introduction

Si le bonheur est la satisfaction des besoins et des désirs, et si les progrès de la technique rendent plus facile cette satisfaction, ne doit-on pas en conclure que ces derniers sont source de bonheur ? Ou faut-il considérer la technique comme créatrice de dangers et de malheur pour l'homme ?

I. Les progrès techniques, condition nécessaire du bien-être des hommes

A) La technique : une nécessité vitale
L'homme étant naturellement le plus démuni de tous les êtres vivants, ils se voit obligé de développer ses capacités techniques pour survivre : il ne possède, pour se protéger, ni la force du lion, ni les ailes de l'oiseau. Il est, dit Bergson dans L'Evolution créatrice, homo faber avant d'être homo sapiens : privé d'instinct, il ne peut que faire agir son intelligence pour sa survie. La technique permet à l'homme d'agir sur son environnement pour satisfaire ses besoins.

B) La technique délivre de la souffrance
L'homme sans technique est voué à la disparition ou, du moins, à la souffrance. Les progrès de la technique ont permis à l'homme de s'affranchir de la nature. Ainsi, la médecine a permis d'éradiquer certaines maladies auxquelles l'homme était auparavant soumis. C'est en ce sens que Descartes écrit, dans le Discours de la méthode, que, la technique progressant, elle rendra l'homme « comme maître et possesseur de la nature ».

C) La technique sert le bien-être
Les progrès de la technique s'accompagnent d'un progrès des conditions de l'existence humaine. Par exemple, la maîtresse de maison voit dans l'arrivée des appareils éléctroménagers une aide considérable qui contribue à diminuer sa charge de travail, à accroître la quantité de temps qu'elle peut consacrer à son épanouissement personnel.

Si le progrès technique nous assure une satisfaction de plus en plus facile de nos besoins et de nos désirs, nul doute que le progrès de la