La tragédie de jean anouilh
Vous commenterez la conception du tragique que nous propose Jean Anouilh dans la préface de ses œuvre : « Finalement, c’est reposant la tragédie parce qu’il n’y a plus d’espoir, de sales espoirs… D’une manière ou d’une autre les jeux sont faits ».
Vous commenterez la définition tu tragique en vous inspirant de vos lectures personnelles.
Jean Anouilh, écrivain et dramaturge du XXème siècle, reprend avec Antigone, pièce noire écrite en 1944, les données de la tragédie de Sophocle, grand tragique Grec antique. Anouilh fait l’apologie de la tragédie : « c’est reposant la tragédie parce qu’il n’y a plus d’espoir, de sales espoirs… D’une manière ou d’une autre les jeux sont faits ».
En étudiant cette vision pessimiste de la vie avec cette définition de la tragédie, on peut se demander en quoi faudrait-il valoriser la tragédie si on considère qu’elle reproduit le caractère négatif de l’existence humaine.
Nous étudierons dans une première partie, en quoi la tragédie serait-elle reposante. Puis dans une seconde partie, nous réfuterons cette thèse. Enfin, nous ferons en dernier une synthèse de nos premières parties.
Pour commencer, dans une tragédie nous retrouvons la notion du destin car l’auteur condamne tout espoir dans la vie. Donc il n’y a aucun effet de surprise et le lecteur connaît déjà la fin de l’histoire. Notamment par exemple, dans le prologue d’Antigone de Jean Anouilh, ce dernier nous précise qu’Antigone mourra : « Elle pense qu’elle va mourir ». C’est notamment le cas dans la préface de Phèdre, Racine : « Elle aime mieux se laisser mourir ». Ainsi que dans la préface de Bérénice, Racine : « Il est vrai que je n’ai point poussé Bérénice jusqu’à se tuer comme Didon […], elle n’est pas obligée comme elle de renoncer à la vie ».
Puis, nous pouvons relever une suggestion sur la facilité. En effet, Anouilh utilise la péjoration pour faire appel à la simplification.
Nous pouvons aussi relever dans le prologue