La veille sociale face à l'urgence
Le choix de faire ma fiche de lecture sur un livre dont l'avant propos de Claire Beauville commence par « La veille sociale n'existe pas. », et qui donc, se met en opposition direct avec le titre même de l'ouvrage a attiré mon attention. Le but recherché étant, de définir et de finalement cadrer la veille sociale. Plus qu'une simple observation ou une dénonciation de la société, cet ouvrage apporte une réelle réflexion construite, un cheminement à travers les difficultés sociales qui nous entourent et qui nous concernent selon notre degré d'implication. Ayant fait un stage dans un accueil de jour, ce livre m'a permis de structurer un fait que j'avais pu observer mais sans en avoir véritablement définit les causes profondes.
Le terme « urgence » m'a aussi intrigué : quelle définition donner à « urgence »? à partir de quel seuil peut-on dire qu'il y a urgence? Quel place tient la veille sociale face à cette urgence?
Dans un premier temps nous verrons donc qui est touché par cette détresse, les demandes et les réponses apportées puis dans un second temps nous nous intéresserons aux composantes de la veille sociale et son application. Enfin nous terminerons par un certains nombres de questions qui font débats.
2/ L'auteur :
La FNARS: Fédération Nationale des Associations d'accueil et de Réinsertion Sociale
La Fnars a été créé en 1956 sous le nom de « Fédération des centres d'hébergement pour libérés ». Après avoir changé plusieurs fois d'appellation, c'est en 1999 que la fédération adopte cette forme (notamment pour suivre la loi « exclusion » de 1998).
La Fnars, comme son l'indique, fédère et rassemble au plan national plus de nombreuses associations et organismes publics, dont:
-Services d'accueil et d'orientation, centres de jour, services d'urgence, d'écoute téléphonique
-Centres d'hébergement, centres maternels, lieux de vie, foyers, hôtels sociaux, résidences sociales, pensions de familles et maisons relais.
-Services de