La vie est belle
Nature/genre de l’œuvre : Film comique sur l’holocauste. 1997. Fable tendre et émouvante. Film diptyque.
Artiste : Né en 1952 et grandit dans l’Italie rurale. En 1975, il fait la rencontre, fondamentale pour sa carrière, de Giuseppe Bertolucci qui lui écrit un monologue Cioni Mario di Gaspare fu Giulia : il obtient un grand succès, d’abord au théâtre Alberico de Rome puis sur toutes les scènes italiennes. Ce personnage d’un pays toscan, en grande partie autobiographique, renferme déjà l’ambivalence qui caractérisera par la suite ses interprétations : d’un côté une irrésistible exhubérance gestuelle et surtout verbale, de l’autre une candeur ingénue presque infantile qui laisse souvent transparaître une veine de surréaliste et de poésie mélancolique (exemple de la scène avec le cheval peint et l’oncle de Guido). Il débute donc au cabaret et à la télévision dans le registre comique, digne héritier de la comedia dell’arte avec son visage de clown ahuri et son physique élastique. En 1983, il réalise son premier long-métrage, de Bertolucci, Tu mi Turbi qui marque la rencontre de Benigni et de Nicoletta Braschi. Celle-ci deviendra sa compagne en même temps que sa plus belle collaboratrice (elle incarnera le rôle de Dora dans La vie est belle). Son physique lunaire et son humour poético-burlesque lui donnent un air de Charlie Chaplin.
Contexte historique de création : 1939 : invasion de la Pologne par l’Allemagne et début de la Seconde Guerre Mondiale. 1940 : Le dictateur de Charlie Chaplin. Entre 1940 et 1945 : entre 5 et 6 millions de juifs périrent. 1945 : défaite des forces nazies. 1991 : dissolution du parti communiste italien. 1997 : La vie est belle de Roberto Benigni.
Repérage chronologique :
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1800 1850 1900 1950 2000

Le dictateur (1940) SGM : 1940-1945
En quoi l’œuvre a-t-elle marqué son temps : C’est le