la vie est belle
En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiançailles avec un bureaucrate du régime fasciste d'alors. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils : Giosuè. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors déporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmène aux camps de la mort où Guido veut tout faire pour éviter l'horreur à son fils...
Roberto Benigni définit lui-même son film comme une fable, un conte philosophique : Guido rencontre et séduit sa future femme, Dora. Des années plus tard, ils ont un petit garçon prénommé Giosuè et, en tant que Juifs, ils sont déportés vers un camp de concentration allemand réel mais indéfini sans référence précise[1]. Là, il fait croire à son fils que les occupations du camp allemand sont en réalité un jeu, dont le but serait de gagner un char d'assaut, un vrai.
La musique choisie contribue beaucoup à cet univers de conte : il existe plusieurs thèmes musicaux dans le film, un principal (le plus fréquent), un lors de scènes d'amour (comme quand Guido se retrouve seul avec Dora) et celui de la mort (comme quand ils sont emmenés au