La ville de potosi ( patrimoine unesco )
Bolivie
8,5 millions d'habitants dont 70% d'indiens (essentiellement Quechuas et Aymaras)
La superficie est de 2 fois la France (plus d'un million de km2)
Régime démocratique avec pour la première fois un gouverneur indien : Evo Morales.
La grande majorité de la population est catholique.
Grandes richesses naturelles : mines (zinc, étain, or, argent), hydrocarbures (gaz).
Mais un des pays les plus pauvres du monde, du à la corruption, à la dette extérieure, au retard technologique, à la dépendance extérieure.
Potosi une des 9 provinces de Bolivie (la plus grande), pays de centres miniers et de communautés rurales, entre 3 et 4000 mètres d'altitude. La ville de Potosi (140000 habitants) en est le centre.
La ville de Potosi n'était à l'origine qu'un tout petit village perché à plus de 4000 mètres d'altitude dans les Andes boliviennes. Et puis, les conquistadors espagnols arrivèrent et quelques années plus tard, entre 1542 et 1545, découvrirent les plus grands filons argentifères d'Amérique dans le "Cerro de Potosi", la montagne qui domine la ville. Potosi devint rapidement ce que l'on considéra comme le plus grand complexe industriel au monde au XVI ème siècle. L'activité ne diminua qu'à partir de l'indépendance du pays au début du XIX ème siècle. Entre temps, ce furent plusieurs millions de travailleurs qui se succédèrent dans les mines, indigènes et esclaves amenés d'Afrique, sous la surveillance et la surexploitation des colons. C'est une grande partie de la ville et de ses environs que l'Unesco a classé sur la liste du Patrimoine Mondial en 1987. Il s'agit tout d'abord de l'infrastructure industrielle constituant la totalité de la chaîne de production : mines, barrages et lacs artificiels actionnant les moulins de broyage du minerai, fours et même l'hôtel des monnaies (la Casa Real de la Moneda, devenue aujourd'hui musée) où était frappée la monnaie à destination de l'Europe. L'architecture coloniale et notamment de