La vème république, dyarchie ou hiérarchie
La Constitution du 4 octobre 1958 elle est marquée par le retour d'un exécutif fort. Un pouvoir partagé entre le Premier ministre et le Président de la République est mise en place. En principe le fait que les deux têtes de l'exécutif détiennent des pouvoirs sensiblement équivalents. il s’agit d’une dyarchie.
À l’inverse, la hiérarchie serait un classement selon une échelle ascendante d’importance et de pouvoir entre les deux têtes de l’exécutif.
La Constitution du 4 octobre 1958 a instauré un régime parlementaire rationalisé, avec un Président arbitre et un Premier ministre chef de l’exécutif ; pour le Général de Gaulle, le Président de la République devait être un arbitre qui s’intéressa aux intérêts supérieurs de la nation. Le président est placé au-dessus des partis politiques, sans responsabilité politique. C’est au premier ministre de mettre en œuvre la politique du président.
D’âpres l’article 19 de la Constitution, le Président dispose de pouvoirs propres importants qu'il peut exercer sans contreseing, c'est-à-dire sans l'accord du gouvernement.
Il partage un certain nombre de pouvoirs avec le Premier ministre qu'il nomme.
La Constitution semblait instaurer une dyarchie au sommet de l'État, et le régime de la Vème République partageait le pouvoir exécutif entre le chef du gouvernement et le chef de l’Etat.
Le gouvernement se montra comme un organe fort au sein de l’exécutif, cela est bien visible lors des périodes de cohabitation politique avec un chef de l’Etat réduit à un rôle d’arbitre et un chef du gouvernement qui peut alors pleinement utiliser ses pouvoirs constitutionnels et « déterminer et conduire la politique de la nation ».
Mais le statut du président se renforce de plus en plus. Le rôle du gouvernement est réduit au profit du président de la république.
Cette situation est applicable en période présidentialiste, lorsque la majorité parlementaire est partisane du Président de la