La vérité est-elle universelle
Un camp avance qu’il n’y a pas d’absolus qui définissent la réalité. Ceux qui défendent cette position croient que tout est relatif et qu’il n’y a donc pas de réalité vraie. De ce fait, il n’y a en fin de compte aucune autorité qui décide si une action est positive ou négative, bonne ou mauvaise. Il s’agit en fait d’une « éthique situationnelle » extrême. Il n’y a ni juste ni faux, et donc ce que je ressens comme bon doit être bon. Bien évidemment, ce type « d’éthique situationnelle » produit une mentalité et un style de vie « ce que je ressens comme bon » : les effets sur la société et les individus sont ravageurs.
L’autre camp croit au contraire qu’il y a des réalités absolues ou standards qui définissent ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Or donc, les actions peuvent être jugées bonnes ou mauvaises en comparaison à ces standards absolus. Pouvez-vous imaginez quel serait le chaos s’il n’y avait pas d’absolu ni de réalité? Prenez la loi de la gravité per exemple ; si elle n’était pas un absolu, un jour vous feriez des bons énormes à chaque pas, un autre, vous ne pourriez même pas bouger votre corps du tout. Ou imaginez encore quelle confusion naîtrait si les chiffres n’avaient plus de valeur absolue : 2 + 2 ne serait pas toujours égal à 4. S’il n’y avait pas de vérités absolues, le monde serait un chaos. Il n’y aurait pas de lois scientifiques, plus rien n’aurait de sens et il n’y aurait plus de